MISSION :
En 1941, après ses victoires en Europe, Hitler décide de ne pas attaquer l’URSS et lance le Reich dans un projet fou : Atlantropa.
Conçu dans les années 30 par l’ingénieur Herman Sorgel, son objectif est d’assécher en partie la Méditerranée. Les Nazis y voient un double intérêt : démontrer la grandeur du Reich tout en empêchant les alliés de les attaquer par le sud. S’il réussit, Hitler pourrait gagner la guerre et compromettre l’écosystème mondial.
Vous vous rendez dans le château d’Herman Sorgel. Fouillez dans le passé de cet homme et sauvez le monde !
PROFIL DE LA SALLE :
THÈME : Historique / Culturel
LANGUES : Français
COMPOSITION : De 2 à 6 joueurs
ÂGE : Dès 13 ans
DURÉE : 60 minutes
DIFFICULTÉ ANNONCÉE : /
DIFFICULTÉ RESSENTIE : Intermédiaire
– COOPÉRATION : Nécessaire
– LINÉARITÉ : Moyennement linéaire
– NIVEAU DES ÉNIGMES : Médian
TAUX DE SATISFACTION DU GROOM : 95%
EVALUATIONS :
L’ENSEIGNE :
PREMIER CONTACT
ESPACE D’ACCUEIL
DEBRIEF
EFFET WAHOU :
OUI
LES ÉNIGMES :
COHÉRENCE
ORIGINALITÉ
VARIÉTÉ
GAMEPLAY
L’IMMERSION :
HISTOIRE/BRIEF
DÉCORS
AMBIANCE SONORE
GAME MASTERING
EN RÉSUMÉ :
Les points positifs :
- Le fait que l’histoire se déroule en 3 épisodes
- La machine temporelle
- La thématique
- Les missions secondaires inconnues
- Le système de points
Les points négatifs :
- Iris n’est vraiment pas gentil
- On a pris notre temps comme demandé mais en fait faut se presser quand même à la fin…
POUR QUI, POUR QUOI ?
- Pour les fans de voyage temporel
- Pour ceux voulant lutter contre le nazisme
- Pour ceux voulant sauver le monde
ASPECTS PRATIQUES :
- Stationnement : Payant dans la rue
- Accès PMR : Non
- Collation : Non
L’AVIS DU GROOM :
Et hop, vous voici arrivés sur le deuxième article d’Odysseus grâce à notre propre machine temporelle, et si vous voulez la réutiliser dans l’autre sens, c’est possible en cliquant sur le mot Pandémie et ainsi revoir notre article sur cette première salle.
Je vous refais un rappel rapide de cette enseigne : Odysseus propose une histoire en trois parties, donc trois salles. Pas vraiment de limite de temps dans les salles mais un système de points en fonction de votre réussite de la mission principale ainsi que des quêtes secondaires en fonction des actions effectuées (mais vous ne savez pas lesquelles). Les trois salles sont liées entre elles via la poursuite d’Iris, on ne sait pas qui il/elle est et on doit découvrir le découvrir ainsi que la raison pour laquelle son but est la fin du monde. À chaque escape, et suivant vos trouvailles dans la salle, vous aurez trois informations sur il/elle permettant d’approcher de la vérité. Voilà pour ce rapide retour de l’enseigne, et si vous souhaitez plus de détails encore, retournez sur notre article de Pandémie.
Venons en à la salle en elle-même. Comme lors de la précédente aventure la machine temporelle se dresse face à nous. On y entre et enregistrons notre destination. Pendant ce voyage temporel, on nous rappelle notre mission : nous sommes envoyés en 1941 pour contrer le Reich d’Hitler qui a pour objectif d’assécher la Méditerranée, il s’agit du projet Atlantropa (projet qui a réellement été envisagé). Nous sommes donc envoyés chez l’ingénieur en charge de ce projet en pleine période du nazisme. Les décors sont raccords avec le thème : couleurs dominantes rouges, noires et blanches, symbole, pièce d’une belle superficie, plan de machine de guerre, on se sent vraiment immergés dans ce manoir en plein Reich.
Les énigmes sont d’ailleurs, elles aussi, bien ancrées dans la narration et le thème, on comprend un peu plus vite dans cette seconde aventure ce qui peut potentiellement nous rapporter des points pour les missions secondaires donc on regarde certaines choses de plus prêt, on est attentif et on ne se précipite pas. On trouve de belles manipulations, une nous redonne notre âme d’enfant (toute proportion gardée au regard de la thématique) et une autre nous fait penser à Indiana Jones. D’ailleurs, vous allez encore trouver un certain nombre de références et easter eggs tout au long de l’aventure et on en est toujours aussi friands, que ce soit visuel ou auditif, il y en a pour tous les goûts et tous les âges : un vrai plaisir. En soit, les énigmes ne sont pas très complexes dans la première partie du jeu et, encore une fois, vous pourrez en réaliser quelques-unes en vous séparant.
La narration est-elle aussi bien présente et l’on en apprend un peu plus sur ce projet et les intentions des nazis. La suite de l’aventure nous emmène d’ailleurs dans un lieu que nous n’aurions pas pu soupçonner, toujours sur un fond de culture historique et qui ne dénote pas. On se retrouve donc dans un endroit un peu plus sombre avec notamment une énigme un peu plus complexe avant d’arriver au final. Ah oui, je ne vous ai pas parlé d’Iris notre ennemi qui forcément est de retour. On retrouve le même principe que dans Pandémie : pour avoir des informations sur il/elle il faut trouver des codes via la lampe UV et certains sont vraiment bien dissimulés, il faut être méthodique dans la recherche. Nous arrivons d’ailleurs cette fois-ci à tous les trouver.
Néanmoins, Iris nous tend un piège à la fin du jeu et nous n’avions pas compris que le but était cette fois-ci de se dépêcher alors que notre GM nous ont clairement spécifié que rien ne sert de se presser, mais là pour le coup oui (petite incompréhension de notre part aussi), nous ne sommes donc pas allé assez vite et avons failli à l’une de nos missions, mais toujours est-il que celle-ci demande une belle cohésion de groupe. Ce n’est pas grave cela n’a rien entaché à notre plaisir de jeu qui était bien présent dans cette thématique peu commune. On passe juste à côté du record de points de la salle tout de même pour quelques secondes et finalement notre score s’en ressent.
Nous avons donc vraiment apprécié cette salle dans son ensemble, que ce soit dans l’histoire, dans les décors, dans les surprises, dans les retournements de situation ainsi que dans les énigmes à réaliser. Nous en avons appris un peu plus sur Iris et commençons à comprendre certaines choses. Malheureusement, nous n’avions pas réservé la dernière salle, Soviet, donc nous ne pouvons pas aller au bout de l’intrigue créée par Odysseus. Encore une fois, cela nous fera une énième raison de revenir sur Lyon dans quelque temps pour finaliser tout ça.
LE GROOM DONNE LA PAROLE A THOMAS :
« Un très bon moment passé dans cette salle que j’ai beaucoup apprécié. Tout d’abord par l’univers général créé par l’enseigne puis par la qualité des décors et des mécanismes et énigmes. La recherche d’authenticité et de références historiques me ravissent toujours dans les salles. Et pour finir un système de scoring très original et qui mériterait à être retrouvé plus souvent. «
L’ÉQUIPE :
Membres : Adrien, François, Loïc, Thomas
Temps : 52’00 »
Indices : 1
Date : 31.10.2021
L’ENSEIGNE :
Odysseus
Ville : Lyon 6ème
Tarif : de 25 à 45 € par joueur
Crédit illustrations : ©Odysseus
Tous nos tests de cette enseigne !
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