Escape the crisis [EDITO]

#LIBÉREZLESESCAPEGAMES le 8 octobre 2020

 

En cette période de recrudescence de l’épidémie, au moment ou la sortie de crise semble encore lointaine mais où les enseignes commençaient à relancer progressivement leur activité et voir l’avenir avec un peu d’optimisme, un décret est venu mettre un grand coup de frein à cette lueur d’espoir.

En effet, les Escape Games sont soumis aux mêmes restrictions que les bars depuis le 6 octobre. Mais quel point commun entre ces lieux ? Les premiers se sont engagés depuis des mois maintenant à ne plus servir d’extras avec l’initiative “jouons en confiance” alors que pour les seconds la vente de boisson est leur activité principale. Dans un cas il y a en général un maximum de 6 personnes portant le masque en permanence, dans l’autre un nombre de personnes beaucoup plus important amenés à retirer le masque pour consommer leurs boissons.

Ce constat n’est pas la pour dire “il faut fermer les bars, pas les escape” mais plutôt pour souligner le manque de cohérence des mesures mises en place. N’a-t-on pas autorisé les restaurateur à ouvrir à condition de tenir un registre des clients ? Pourquoi ne pas proposer ce type de solutions aux structures de loisir tels que les Escape ? Pourquoi les salles de 1000 personnes sont encore ouvertes ? Pourquoi les écoles ont allégé le protocole alors qu’un tiers des clusters en sont originaires ? Que fait-on pour sécuriser les transports en commun ?

On a parfois l’impression que tout est fait pour sauver l’économie au détriment de la santé des gens, et par économie on entend les grands ou très grands groupes. On se dit en effet que nos dirigeants pensent que les TPE ou PME sont sacrifiables car il sera plus facile après la crise pour quelqu’un d’ouvrir un petit commerce en lieu et place d’un sinistré plutôt que de relancer un grand groupe. Mais pour quels effets et quel message ? Le loi du plus fort est toujours la meilleure ? Parce qu’on est “petits” on a le droit d’être un dommage collatéral de cette crise sanitaire et économique ?

Une démarche plus sérieuse consisterait à établir une réelle évaluation du risque, par secteur d’activité et en concertation avec ceux-ci, et de proposer des solutions censées à l’image du registre de clientèle, de la suppression d’une collation, ou tout élément qui pourraient encore être trouvé pour maintenir l’activité. A tous les joueurs, à tous les blogeurs, plus que jamais les enseignes ont besoin de nous, soutenons les : #LIBÉREZLESESCAPEGAMES

Pour plus d’informations sur la démarche des enseignes parisiennes c’est ici que ça se passe.

 

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