La morgue – Le Poste – La Mothe-Achard (85)

MISSION :

Un meurtre vient d’avoir lieu et le corps de la victime a été retrouvé dans une benne à ordure près de la station de traitement des déchets de la Mothe.
L’arme du crime est introuvable et le corps de la victime a de toute évidence été déplacé.  L’identité du meurtrier est inconnue pour le moment.
Le commissaire a mis votre équipe sur l’enquête, mais il vous laisse 1 heure pour apporter des résultats avant qu’il ne mette une autre équipe sur le coup !
Vous allez retrouver le médecin légiste à la morgue pour un briefing avant de vous lancer à la recherche de preuves pour trouver le coupable.


 

PROFIL DE LA SALLE :

THÈME : Enquête
LANGUES : Français
COMPOSITION : De 2 à 6 joueurs
ÂGE : Dès 14 ans
DURÉE : 60 minutes
DIFFICULTÉ ANNONCÉE : Intermédiaire
DIFFICULTÉ RESSENTIE : Intermédiaire
COOPÉRATION : Secondaire
LINÉARITÉ : Linéaire
NIVEAU DES ÉNIGMES : Médian
TAUX DE SATISFACTION DU GROOM : 85%


EVALUATIONS :

L’ENSEIGNE :

PREMIER CONTACT 100%

ESPACE D'ACCUEIL 95%

DEBRIEF 90%

EFFET WAHOU :
NON

LES ÉNIGMES :

COHERENCE 80%

ORIGINALITE 85%

VARIETE 75%

GAMEPLAY 80%

L’IMMERSION :

HISTOIRE/BRIEF 85%

DECORS 80%

AMBIANCE SONORE 80%

GAME MASTERING 80%


EN RÉSUMÉ :

Les points positifs :

  • L’immersion via le rôleplay du GM
  • La continuité de la salle

Les points négatifs :

  • Beaucoup de fouille
  • Un début répétitif
  • La fin de l’enquête

POUR QUI, POUR QUOI ?

  • Pour ceux qui n’ont pas peur de la mort
  • Pour les enquêteurs en herbe

ASPECTS PRATIQUES :

  • Stationnement : Gratuit sur place
  • Accès PMR : Non
  • Collation : Non

undefined L’AVIS DU GROOM :

Troisième est dernière enquête au sein du poste. Après avoir brillamment résolu l’enquête de la garde à vue et échoué dans la salle des opérations, on espère de nouveau être en réussite !

Cette fois-ci, après un briefing rapide de notre commissaire, nous avons affaire au médecin légiste de la brigade. Autant vous le dire tout de suite, cette personne à un grain ! Bon, déjà, il faut le vouloir quand même pour être légiste (mais il en faut) mais lui, non seulement il a un métier pas facile, mais ça lui a attaqué le cerveau… La mort semble être une véritable passion pour cet homme, il ne souhaite que nous voir froids, ce qui a l’air de plus l’intéresser que de résoudre l’enquête qu’il nous donne.  Bref, c’est drôle (et effrayant à la fois), c’est bien fait, l’immersion est encore au rendez-vous grâce au jeu d’acteur et nous débutons donc directement le jeu au sein de la morgue.

Encore une fois, les décors sont simples et efficaces vu que l’on est dans un jeu contemporain : des tiroirs, une table avec un macchabée, quelques ustensiles… Les énigmes sont assez simples pour débuter et le système est un peu répétitif, on aurait aimé avoir plus de diversité pour retrouver les « propriétaires » de chaque casier. Le principal étant de réussir à identifier le dernier cadavre sur la table et de faire quelques analyses.

La suite de l’aventure, tout comme notre enquête précédente, nous emmène directement dans un autre lieu. Finalement, on ne reste pas longtemps dans cette morgue. On retrouve le même type de construction avec cette deuxième partie qui se tourne plus vers de l’escape pur, avant de revenir sur l’enquête en elle-même. Les énigmes s’enchainent plutôt bien avec une dominante fouille assez importante. C’est classique dans l’ensemble, mais le jeu avance sans trop d’encombre. Enfin, comme je le disais, il faut revenir à l’enquête et fournir des preuves tout en trouvant le coupable du meurtre dont la victime repose sur la table à la morgue.

Encore une fois, même si nous avons été plutôt rapides sur toutes les phases de jeu en amont, on se retrouve encore en difficulté face à l’enquête. On a de réelles interrogations sur le meurtrier et les preuves récoltées ne nous semblent pas assez évidentes pour tirer des conclusions. On y passe donc du temps, on le prend et rien ne nous vient vraiment au moment des choix. Finalement, c’est plus le déroulé du jeu et non l’enquête en elle-même qui fait que l’on récupère les bonnes pièces à conviction. Même après notre débrief avec notre GM, on reste persuadé qu’il faut étoffer les preuves, ajouter du détail et revoir un peu cette phase finale pour que cela soit plus fluide. Certains groupes, plus débutants, ne se poseront surement pas autant de questions que nous, mais il est vrai qu’après plusieurs enquêtes réalisées après 350 salles, on se pose plus de questions et on veut aller plus loin… peut-être trop loin ! Il y a néanmoins quelques petites choses améliorables à mon sens pour rendre la fin du scénario plus crédible.

Pour conclure sur ces trois salles, il est agréable de voir une nouvelle enseigne qui a voulu mettre l’immersion au cœur du jeu en proposant, dès notre arrivée et l’espace d’accueil, un jeu d’acteur, et cela, pour chacune des aventures. Mais aussi de lier les salles avec, pour chacune, une enquête qui lui est propre, mais dans un univers commun et une affaire plus globale. On sent vraiment que les gérants ont voulu mettre le paquet sur cet aspect-là, et c’est d’ailleurs une belle réussite, car nous avons non seulement un fil rouge dans chaque enquête, mais aussi entre les salles. Les différents jeux sont bien réalisés même s’ils sont encore perfectibles, notamment sur le côté enquête avec une salle que j’ai trouvée très (trop) simple (mais pour un public débutant donc cela se comprend) et les suivantes bien plus (trop ?) complexes et demandant un peu plus de détails pour valider nos choix. Je ne parle que de ce côté enquête, car côté escape c’est plutôt fluide. Dans l’ensemble, nous avons tout de même passé de très bons moments de jeu et on reviendra sans hésitation pour de futurs scénarios, toujours au sein de cet univers policier.

LE GROOM DONNE LA PAROLE A GUILLAUME :

“La dernière enquête de notre poste de police n’a pas de lien direct avec les deux précédentes, même si elle se déroule dans le même univers. Un cadavre non identifié a été retrouvé dans une benne à ordures, et nous avons été chargés de résoudre cette enquête. Celle-ci va commencer à la morgue, où trône un magnifique sac mortuaire contenant notre macchabée. Nous sommes accueillis par un médecin légiste qui a l’air de kiffer à fond son travail. Notre objectif final sera de trouver l’identité du tueur, l’arme de crime, ainsi que deux preuves matérielles incriminant l’auteur. Mais dans un premier temps, il va falloir identifier le corps.
C’est à nouveau une aventure mélangeant enquête et escape game traditionnel. Identifier le bon coupable et sélectionner les bons objets est nécessaire pour réussir, en plus de terminer dans les temps. Pour la nécessité de l’enquête, l’unité de lieu et brisée et les endroits que nous traversons correspondent à l’endroit que la phase d’enquête précédente a révélé. C’est une mission qui comporte en outre beaucoup de fouille. Les points forts de la salle sont cette forme hybride, la solidarité du scénario qui nous est révélé par nos investigations et le jeu d’acteur de notre médecin légiste.
La fin de l’enquête où nous devons prendre une décision m’a en revanche laissé plus mitigé. Il est tout à fait possible d’imaginer un scénario différent de celui des auteurs et qui colle parfaitement aux pièces à conviction. D’autant que l’incompatibilité de deux accessoires de décor, provenant de deux fournisseurs différents, peut nous envoyer sur la mauvaise piste. Au final, nous étions incapables de trancher, et si nous l’avons fait en prenant la bonne décision, c’est uniquement pour des raisons extérieures au jeu.
Je pense donc qu’il y a un ajustement à faire à la fin de jeu pour que toute cette enquête soit à la hauteur de son énorme potentiel. “


L’ÉQUIPE :

Membres : Guillaume, Adrien, Clara
Temps : 50 minutes 26 secondes
Indices : 2
Date : 26.07.2023


L’ENSEIGNE :

Le Poste
Ville : La Mothe-Achard
Tarif : 27 à 38 € par joueur
Crédit illustrations : ©le poste
Tous nos tests dans cette enseigne

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Fièrement propulsé par WordPress | Thème : Baskerville 2 par Anders Noren.

Retour en haut ↑