Joke’s on you – Batman Escape – Paris 19ème (75)

MISSION :

Le Joker, le Clown Prince du Crime, a décidé de vous offrir le scoop de l’année en vous accordant une interview exclusive depuis l’asile d’Arkham.
Loin de la discrétion de Batman, le Joker aime être sous les feux de la rampe. Les reporters de Gotham City sont invités à assister à cet événement, mais attention, tout peut arriver avec le Joker aux commandes !
Saurez-vous jouer selon ses règles du jeu ?
Montez à bord du train pour le rejoindre et obtenir votre interview exclusive.
Le scoop est au bout du tunnel.

 


 

PROFIL DE LA SALLE :

THÈME : Série/Film/Roman
LANGUES : Français/Anglais
COMPOSITION : 2 à 24 joueurs
ÂGE : 7 ans
DURÉE : 70 minutes
DIFFICULTÉ ANNONCÉE : Débutant
DIFFICULTÉ RESSENTIE : Débutant
COOPÉRATION : Modérée
LINÉARITÉ : Linéaire
NIVEAU DES ÉNIGMES : Facile
TAUX DE SATISFACTION DU GROOM : 90%


EVALUATIONS :

L’ENSEIGNE :

PREMIER CONTACT 90%

ESPACE D'ACCUEIL 100%

DEBRIEF 85%

EFFET WAHOU :
PLUSIEURS

LES ÉNIGMES :

COHERENCE 85%

ORIGINALITE 70%

VARIETE 85%

GAMEPLAY 90%

L’IMMERSION :

HISTOIRE/BRIEF 95%

DECORS 95%

AMBIANCE SONORE 90%

GAME MASTERING 100%


EN RÉSUMÉ :

Les points positifs :

  • Le thème de Batman
  • La superficie dingue
  • La déco
  • Le son
  • Les easter eggs
  • L’acting
  • Un projet très ambitieux
  • Les à-côtés (bar, Gotham race, boutique)

Les points négatifs :

  • La Batcave et le Riddler ne sont pas encore disponibles, on ne peut plus attendre !
  • Potentiellement, le gameplay avec un gros groupe

POUR QUI, POUR QUOI ?

  • Pour les Robin, Nightwing et autres Batgirl ou Oracle sommeillant en vous
  • Pour les inconscients voulant rencontrer le Joker

ASPECTS PRATIQUES :

  • Stationnement : Payant à proximité
  • Accès PMR : Oui
  • Collation : Payant au bar loundge

undefined L’AVIS DU GROOM :

On termine cette première journée de marathon par une création de Dama Dreams que j’attendais avec une grande impatience. Fan du chevalier noir avec le mythique dessin animé des années 90 qui m’a vu grandir, j’ai ensuite découvert des monuments tels que le run de Scott Snyder sur la cour des hiboux, les visions de Frank Miller et Alan Moore, ou encore les très bons films de Burton, Nolan ou Reeves. Les attentes étaient fortes, elles sont, pour ma part, comblées. Explications !

Commençons par décrire le concept qui est ambitieux en tous points. D’abord, il y a la licence DC/Warner Bros. C’est suffisamment rare pour être relevé, mais l’obtention d’un droit d’exploitation sur une telle thématique, c’est du jamais vu. On pourrait citer le Bureau des légendes, mais avec Batman, on passe dans une autre catégorie avec un monument de la pop culture. Il faut ensuite absolument parler du lieu. C’est GI-GAN-TESQUE. Le complexe regroupe une belle boutique de merchandising en rez-de-chaussée avec les must have en matière de comics, un bar lounge avec de quoi picorer et de délicieux cocktails pour ce qu’on en a testé, une course de voitures radiocommandées The Gotham City Race et enfin, le principal objet de notre visite, une aventure avec le Joker, Joke’s on you sur près de 300m². Deux autres scénarios devraient suivre, la Batcave et le Riddler, plus orientés escape game.

Joke’s on you est en effet plus à classifier du côté des action games. Vous allez être les acteurs d’une aventure immersive qui commence dès l’espace du bar. Un responsable de la communication de Gotham city vient nous trouver, nous les meilleures plumes du Daily Planet, pour nous proposer une interview du Joker. Forcément, on ne peut décemment pas refuser une telle opportunité. Nous voici donc accrédités et en route pour rencontrer Mister J. à Arkham qui, pour l’occasion, a vu sa sécurité hautement renforcée. Nous avons à peine 0,02% de chances que cela tourne mal… vous voyez où je veux en venir.

On prend d’emblée une belle claque en nous rendant à destination, nous rendant compte au fil des pas de la taille des lieux. On se retrouve dans une rue de Gotham à échelle réelle. Si, comme les créateurs l’ambitionnent, ils arrivent ensuite à donner vie à ce lieu, cela serait carrément dingue. Avoir une telle surface comme sas de transition, c’est du jamais vu pour ma part sur la région parisienne. Vient ensuite le jeu en lui-même. Il est scindé en différentes phases très distinctes les unes des autres d’un point de vue gameplay, toutes cohérentes avec l’esprit dérangé de notre hôte. Chacune fait son effet, même si on sent que certains défis sont encore en rodage au niveau du rythme, mais on est sûr que cela va vite se caler. L’ensemble est vraiment divertissant, même s’il est important de préciser que nous l’avons vécu dans des conditions optimales, je pense. Nous n’étions que 4 ce qui fait que nous avons vécu peu de temps morts, ces derniers essentiellement dû à cette phase d’ajustement dans le dosage de chaque jeu. Joke’s on you pouvant accueillir jusqu’à 24 personnes simultanément, il sera intéressant d’avoir le retour de joueurs traversant l’aventure au sein d’un groupe plus large que le nôtre.

Quoi qu’il en soit, les décors sont extra, denses en accessoires, dépaysants, avec une bonne gestion de la lumière et des différents effets. La partie sonore est aussi très réussie, contribuant à l’atmosphère made in Gotham. Ces réussites sont aussi à porter au crédit de Labyrinthe sonore, Labsterium, Agence Luxar, Start Rec Agency et Zompa design qui ont été challengés par Dama Dreams sur ce beau projet. Voilà, il était important de rendre hommage à ce beau travail. Un autre point fort réside dans l’acting avec pas moins de trois acteurs se succédant entre l’accueil et la partie in game pour une partie de théâtre immersif. Une mention spéciale à notre principale accompagnatrice, fantastique et déjantée dans un rôle haut en couleur que je vous laisse découvrir. Il n’y a pas grand-chose à vous dévoiler de plus sans risque de vous gâcher la surprise, rappelons juste qu’on est plus dans un parcours immersif et un action game que dans un escape pur et dur (en gros un concept hybride), il faudra attendre la Batcave et le Riddler pour ça, on a hâte.

Mais revenons un peu sur le lieu dans sa globalité. Pour nous, le pari est réussi. La partie bar lounge est tout à fait dans le thème et, si en matière de déco elle est moins densément agrémentée que la salle du Joker car elle brassera plus de monde, il y a malgré tout largement de quoi faire en termes d’easter eggs à relever ou de coins pour une photo souvenir. Certains vont même jusqu’à se prendre en selfie dans les toilettes, mais je ne balancerai pas qui ! On a aussi assisté à une Gotham City Race endiablée qui semble procurer une bonne dose de fun à ses participants.

Que dire au final si nous devons donner notre avis en deux ou trois lignes ? On peut enfiler les adjectifs comme les perles du collier que vient de piquer Catwoman : ambitieux, démesuré, fidèle et respectueux du matériau originel. On se croirait presque plus dans un parc d’attraction consacré au Dark Knight que dans un escape tellement la dimension est hors normes. Si Dama Dreams arrive vraiment à mettre en œuvre tout ce qu’ils nous ont confié, cela rendra l’expérience encore plus dingue, on en salive d’avance. Elle est d’ores et déjà incomparable et nous vous recommandons de vous y rendre rapidement, tant que le bouche-à-oreille n’a pas encore fait son effet, pour la vivre dans des conditions privilégiées.

LE GROOM DONNE LA PAROLE À GUILLAUME :

 » Dès qu’on entre dans la partie exclusive aux équipes ayant réservé un escape, on découvre un univers encore plus grand avec tout un quartier de Gotham City reproduit, avec ses différents magasins et services. Ça manque encore un peu de vie à ce stade mais les gérants ont de grandes ambitions pour le dynamiser avec la présence de différents acteurs quand le centre tournera à plein régime. Pour l’instant ça peine encore un peu à démarrer. Nous n’étions pas très nombreux pour un samedi soir, mais on espère que la rentrée et le bouche-à-oreille feront rapidement leur effet. Pour ce premier scénario, nous incarnons des journalistes ayant obtenu une interview du Joker, actuellement incarcéré dans l’asile d’Arkham. La sécurité a été renforcée pour l’occasion, aussi rien ne devrait mal tourner… logiquement. Pour nous rendre sur place, nous empruntons le métro de la ville. Mon conseil serait de ne pas trop se hyper sur le contenu du scénario en particulier, car il pourrait y avoir quelques (très légers) rebondissements… C’est effectivement dans le métro que la mission démarre, après avoir découvert la ville de Gotham. Et on se prend direct une claque car l’enseigne a mis le paquet. Qu’il s’agisse des décors, des effets et surtout de l’espace de jeu, Dama Dreams ne s’est fixé aucune limite. La surface que l’on parcourt est gigantesque, à fortiori au regard du contenu qui reste celui d’une mission de 70 minutes. L’acting est au rendez-vous avec notamment un personnage haut en couleurs. Globalement, la mission se compose de deux grandes phases séparées par quelques transitions. La première est composée de mini-jeux, dans l’ensemble déjà vus et assez classiques. La seconde ressemble davantage à de l’escape traditionnel, à bases de mécanismes et de manipulations. À noter que le côté compétitif n’est pas mis du tout en avant. Il n’y a pas de chrono et toutes les équipes ont l’air d’aller au bout. On en vient à ce qui fait la particularité de cette expérience, et qui pourrait en changer considérablement la perception : elle se joue avec jusqu’à 4 groupes en simultané, chacun composé de 2 à 6 personnes. Dans certaines phases de jeu, les groupes sont séparés. Dans d’autres, ils sont regroupés. On en arrive donc à deux extrêmes où vous pouvez aussi bien vous retrouver à 2… qu’à 24 entourés d’inconnus pour aborder le même contenu. En ce qui nous concerne, nous avons joué dans des conditions qu’on peut qualifier d’optimales puisque nous étions un seul groupe de 4 personnes. Nous avons pleinement profité du jeu des acteurs, alors qu’ils auraient dû se dispatcher entre les différents groupes de joueurs s’il y en avait eu plusieurs. Au niveau de votre propre groupe, je ne recommande pas de dépasser ce seuil car dans la phase de mini-jeux – durant laquelle les groupes sont séparés – certains ne proposent que 3 ou 4 postes, et les joueurs supplémentaires se retrouvent donc inactifs. D’autant que le tarif n’est pas dégressif et qu’il n’y a donc aucun intérêt à rajouter des joueurs. Si vous êtes 6, n’hésitez d’ailleurs pas à vous inscrire comme 2 groupes de 3. Ce n’est pas tellement cette phase qui est susceptible d’être problématique mais la dernière phase d’escape, qui elle se joue pour sa majorité avec tous les groupes mélangés, et où nous avons eu le sentiment que 4 personnes était le nombre parfait pour aborder le contenu proposé. Je n’ose donc pas imaginer ce que ça aurait pu donner à 24 joueurs ou même à 10. Conformément à mes habitudes, mon avis reflète ma propre expérience et je ne vais pas me livrer à des spéculations sur comment j’aurais pu la vivre au milieu d’un troupeau d’une vingtaine de joueurs, néanmoins j’ai la conviction que la note aurait été sensiblement différente. Pour éviter cela, vous pouvez aller jouer la salle sans attendre puisque le calendrier est encore loin d’être rempli, jouer si c’est possible hors soirs et week-ends, choisir les créneaux affichant 24 places disponibles, c’est à dire réservés par aucun autre groupe, et éviter de réserver trop en avance pour limiter la probabilité que d’autres groupes s’inscrivent sur le même créneau. En ayant profité de l’expérience dans les meilleures conditions possibles, notre retour est évidemment très bon. Batman Escape est dans la démesure la plus totale et on en prend plein les mirettes. »


L’ÉQUIPE :

Membres : Batman, Guillaume, Aurélie, Adrien & Yo
Temps : Ce n’est pas ce qui compte ici
Statut : On a sauvé Gotham
Date : 29.08.2023


L’ENSEIGNE :


Batman Escape
Ville : Paris
Tarif : 36 € par joueur
Crédit illustrations : ©DC ©Warner Bros ©Dama Dreams

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